Illusion des allusions : une fondation

Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 09/05/2007

Trois cent trente troisième mois de la nouvelle ère d'ancalimez, une homme, représenté en Cavalier Noir, en ces rues sombres mais illuminées par la lune, s'avança vers un la grande place afin de faire connaître au monde les nouveaux principes de celui-ci. Arrivé sur la place, il s'avança vers un petit tableau, sorti un papyrus d'un de ses poches, et l'accrocha fortement en plantant une dague dessus. Elle citait la future apparition d'une guilde, pas n'importe laquelle, celle des Templiers d'Eskantia. Voici son histoire ...

Citation :: Année 60 : La ville d'Eskantia vivait dans la prospérité pour la plus grande joie de ses habitants. Eskantia était une ville économiquement riche et religieuse. Des marchés surplombaient la place d’où on pouvait apercevoir le port. La place centrale était un immense espace où tous les marchands se retrouvaient afin de vendre et acheter les biens qui leurs seraient utiles.
Eskantia possèdait aussi plusieurs temples aux recoins et derrière les remparts. Chaque temple était dédié à un dieu de la religion Eskantaise et était protégé par des templiers, hommes d'exception et religieux incorruptibles.

Année 65 : Cinq années s'étaient écoulées et le dirigeant de cette belle citée recevait des menaces et des rapports de ses espions placés un peu partout dans Dragostina. Les rapports indiquaient qu'une horde de pilleurs barbares se dirigeait sur les terres Eskantaises et les messages racontaient qu'aucun être, quelque soit sa race, son sexe ne serait épargné si un assaut était mené contre cette ville sans défense excepté une trentaine de templiers.
Le chef de la ville décida d'informer le peuple :

« Citoyens et amis d'Eskantia, je vous demande la plus haute attention, gardez votre sang froid, ayez confiance.
Une meute de pilleurs est sur le point de venir ici même accomplir son forfait.
Je ne sais quand ils seront à nos portes aussi je vous demande d'agir vite. Rentrez chez vous, prenez vos biens les plus précieux mais ne vous encombrez pas, il faudra voyager léger afin de mettre le plus de distance entre vous et eux. Vous suivrez les marchands qui connaissent bien les contrées avoisinantes, ils vous conduiront vers de nouvelles terres ou je l'espère vous retrouverez paix et prospérité. Seuls les gardiens des temples, ayant fait le serment de protéger nos Dieux resteront».

Quelques jours plus tard les barbares étaient aux portes de la ville qui, vidée de ses habitants n'offrit aucune résistance.
Seuls les templiers impuissants assistèrent au pillage.
Les barbares, non contents d'avoir pillé tout ce qu'ils pouvaient, brûlèrent échoppes et habitations, épargnant toutefois les temples par peur de provoquer la colère des dieux.

Après la destruction vient la reconstruction. Les Templiers voulant repeupler Eskantia décidèrent donc d’envoyer quelques uns d’entre eux vers les villes avoisinantes afin de prévenir les anciens citoyens de la reconstruction de leur ville. Quelques uns répondirent à l'appel, étant reconnaissants de ce qu’ils avaient effectué auparavant pour eux. La lune s'était levée puis couchée de nombreuses fois ...
Le travail achevé, Eskantia était redevenue ce qu’elle avait toujours été : une ville dans la joie de ses habitants et pour le bonheur de ses templiers.

Tel était l'histoire de cette fondation ... Le cavalier noir commença par interpréter ses paroles droites et juste, sans aucun geste brusques :

Bonjour, ami(e)s du peuple. Je suis un cavalier comme tant d'autre, mais j'ai demandé auprès du grand jury d'ancalimez si la guilde que j'ai demandée pourra être faite. J’attends en ce moment la réponse. Pendant ce temps, je vais vous expliquer les principes et la charte à respecter.

Il s'arrêta un moment. La foule devenait de plus en plus dense, des bousculades surgissaient et au moment le plus calme, le cavalier continua :

La première règle au sein de cette guilde, j'exigerais à mes templiers de croire au Dieu de son choix :

Citation :: Dirallias, déesse de la sagesse.
Karch'el Tum, dieu des âmes.
Progala, déesse de la prospérité.
Neftorn, dieu du commerce.
Arcanty, dieu protecteur.
Lassorvoell, dieu des voleurs.
Edenter, dieu des océans.
Amändra, déesse des quatre saisons.

Nous allons bâtir des temples en leur honneur, et chaque templiers se devra de le défendre coûte que coûte.

Ma seconde exigence sera le respect. Que se soit entre templiers, mais aussi envers son ennemi. Chaque faute majeure du templier se verra analyser par le grand conseil afin de voir quelle sanction prendre, allant du simple avertissement à l'exclusion.
Nous essaierons d’instaurer notre nourriture et notre bois sur les étalages afin de prendre conquête du marché en vendant à des prix raisonnables. Nous pourrons aussi effectuer des genre de devis où un seigneur nous demandera une certaines sommes de ressources et nous les lui fournirons suivant les délais convenu.

Notre but sera de réinstaurer une langue commune en ancalimez, celle du Syarra (rp) afin de favoriser et d'emmener le plus de monde possible vers la capitale.

Que les futurs templiers s'apprête à être droit, car je ne ferais aucuns cadeaux tant que je serais à la tête d'Eskantia, ville construite il y a fort longtemps loin d'ici.

Merci de votre attention.

Le cavalier décida de rester un petit moment afin de répondre à éventuelles questions de seigneurs, dames, pauvres et riches...

Nombre de messages : 41 Age : 42 Date d'inscription : 14/04/2007

Voilà bien longtemps que xiarsès n'avait plus arpenté le monde, les limbes avaient été son foyer pendant de longues années en compagnie de son maitre, Genrys. Sentir de nouveau la brise du vent avait été une véritable joie pour lui, il venait de réaparaitre sur cette terre pour effectuer le dessein de son Dieu, la construction d'un monde nouveau.

Il avait choisis de revenir sur cette terre non loin de la ville de l'empereur, il s'agissait de la plus grande citée de ce monde et tout était la bas, dont les ragots sur les seigneurs de ce monde ainsi que sur leur pitoyables alliances et guildes. De plus, il voulait revenir la ou tout avait fini pour lui, la on son destin avait changé et qu'il avait tout perdu.
...

Il parcourait les ruelles de la ville depuis une heure, quelle jouissance que de ressentir la vie à chaque coin de rue, de voir nombre de gens différents effectués leurs travaux, quels qu'ils soient.

Désireux de savoir ce qui c'était passé depuis le raznarok il décida de se rendre vers le centre névralgique de la capitale, la ou tout les renseignements pouvaient s'acheter ou se vendre. Il donna des coup de talons à sa monture et partit en direction de la place publique.
Une fois sur place il déposa son cheval chez un forgeron et mit sa sacoche sur l'épaule, se dirigeant vers la place. Il scruta différent panneaux et aperçus un mot vieillit par le temps, celui ci attira son attention car il était signe par wiglaf, ainsi sa compagnie de mercenaire existait toujours quelque part, peut être la reprendrait il un jour.

Puis il entendit un homme exposé ses idées sur une alliance qu'il essayé de mettre à jour, celui ci avait un oeil pétillant en parlant de son oeuvre, il croyait véritablement que cela puisse être quelque chose de nouveau sur ses terres.
Une fois l'exposé de l'homme finit, Xiarsès s'approcha de lui en se taillant un chemin à travers la foule.

Messire, permettez moi de vous poser quelques questions, mais aussi d'apporter quelques critiques à vos paroles. Ne voyez pas dans ce que je vais vous dire quelconque méchancetés gratuites, mais uniquement un point de vue qui est le mien.

Vous dites que chaque templier qui vous rejoindra devra choisir un des dieux que vous imposés, sachez messire que je trouve cette idée sur la religion néfaste pour les dieux eux mêmes. Nul homme ou femme ne doit être obliger d'adorée un dieu, la foi se doit d'être sincère et doit venir de notre être. Cela ne doit pas être dicté, car cela se rapproche plus d'une tyrannie religieuse. Je ne pense pas non plus que les Dieux apprécie le fait que l'on oblige des gens à les adorer, car cette adoration n'est pas véritablement sincère selon moi.

Xiarsès se tut quelque instant pour que son interlocuteur digère les informations qu'il venait de formuler.

Ensuite, si je comprend bien vos paroles, vous espérer dominer le marché de notre monde, vous désirez construire ainsi une guilde commerçante contrôlant le commerce et les prix de celui ci ? Cette tache sera fort ardue pour vous, mais si vous croyez avec passion à vos dieux Neftorn et Lassorvoell , cela devrait être facile. Après tout un bon commerçant et un fieffé voleur.

Enfin, votre volonté est louable, comme le sieur Wiglaf vous désirez mettre en place l'antique langue qui était parler il y a fort longtemps, car voici ce qu'est la Syarra, une vieille langue oublié qui ne demande qu'a renaitre.

Xiarsès fixait son interlocuteur pendant qu'il parlait, pour voir ses réactions face à ses paroles. L'homme était resté droit sans bronché, une grande force émanait de lui et Xiarsès attendit.

Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 09/05/2007

Le soleil se leva ... Le ciel était rouge, couleur du sang ... Quelque chose d'anormal s'était passé. Le cavalier vit un homme parmi tant d'autre, mais celui-ci avait un air plus mystérieux que d'autres. C'était un seigneur, gouvernant une cité apparemment lointaine.

L'homme commença par s'exprimer et cavalier avala les mots de la personnes assez bien. Le discours fini, le cavalier se mit à lui répondre :

Ne vous inquiétez donc pas, l'ami. Si quelqu'un veut devenir templier, il le deviendra. Mais en protégeant le temple de son choix, le Dieu lui-même lui parlera, et si il ne comprend pas le Syarra, il sera exclu ... Le templier devra s'exprimer en Syarra obligatoirement, et se Syarra leur fera adorer leurs Dieux, j'en suis convaincu. Quiconque ne voudra pas parler le Syarra, ne sera pas templier, mais nous ferons le possible pour écrire nos missives et grimoire en cette langue. Nous écrirons également un genre de dictionnaire sur un papyrus afin que tous bons citoyens d'ancalimez puissent apprendre cette belle langue.

Il repris son souffle, et reprit un peu de salive dans sa bouche puis continua :

Pour ce qui est du marché, en effet, nous essaierons de le dominer avec la présence de Neftorn, nous vendrons, et, grâce à Lassorvoell, nos armées auront plus de force pour prendre des ressources chez les autres royaumes. Nous ne pillerons pas par plaisir, mais par instinct de survie.

Le cavalier espérait avoir répondu aux critiques et aux paroles de l'homme à l'identité encore inconnue ...

Nombre de messages : 41 Age : 42 Date d'inscription : 14/04/2007

Xiarsès ne vit aucune pointe de colère dans la voix de l'homme, celui ci n'avait pas bronché face aux critiques, prouvant qu'il était digne de son poste.

Bien, je vois que vous avez parfaitement compris qu'elles étaient mes doutes face à votre dessein et vous avez parfaitement bien répondu. Se projet que vous avez est surement honoré par vos dieux, ce sont mêmes surement eux qui vont on poussé à le faire.
Le fait que vous suiviez la volonté divine prouve votre foi en eux, j'espère que vous arriverais à effectuer la tache dont vous avez été investit, car voyez vous, moi même je suis ici pour servir un dieu et pour accomplir une tache ardue.

Xiarsès se détourna de l'homme et commença à partir en direction du quartier des tavernes situé non loin de la place. Sa longue chevauché avait assécher sa gorge et voilà des années qu'il n'avait but une bière ou un verre de vin en compagnie de vivant.
Se retournant il dévisagea l'homme.

Par contre, pour ce qui est du domaine du commerce vous aurez surement des concurrents, je connais surement quelques seigneurs ayant les mêmes volontés. Cela nous ouvre alors une magnifique guerre commercial en perspective.

Enfin, nous verrons quel sera votre futur. En attendant je désire savourer un bon verre car je ne l'ai pas fait depuis longtemps. Peut être voudriez vous vous joindre à moi ?

Sans attendre de réponse Xiarsès se détourna et partit.

» La fondation d'Isengard