Le peuple était content et enthousiaste. La ville prospérait comme à son habitude, les marchands gagnaient leurs sous, les voleurs, si peu soient-ils, étaient immédiatement arrêtés, les rares soldats n'avaient rien à faire (les fainéants...),... Durandel, la ville de la Paix, était quotidiennement visitée par les commerçants et les touristes. Chacun de ces derniers achetaient les choses que la ville pouvait leur offrir, et les commerçants rajoutaient quelques achats de plus pour eux mêmes. Quelques diplomates surgissaient parfois pour nous demander un peu d'argent, d'or, ou encore de la nourriture, contre un peu de leurs terres.
Nous ne nous doutions pas que, parmis tous ces gens, des espions de l'Armée Noire s'étaient infiltrés et donnaient des informations très précieuses à leur chef. un jour, surgissant de derrière une colline, une grande armée Noire arriva à nos portes. Pendant une semaine, nous parlementâmes pour essayer de leur faire rebrousser chemin. En fait, nous gagnions du temps pour essayer d'appeler une autre armée grâce à laquelle nous pourrions vaincre. Nos messagers ne revinrent jamais, et le négociateur ennemi ne céda pas. Alors, la guerre nous fut déclarée.
Ils nous sont tombés dessus comme un oeuf qui s'écrase par terre. Nous même ne pensions pas que notre défense était aussi avancée. Ils commencèrent d'abord par essayer d'enfoncer les portes avec un énorme bélier. Nous répliquâmes à l'aide de tonnelets d'huile bouillante et de flèches enflammées. En quelques minutes, ils battèrent en retraite, laissant leurs morts sur place. Nos hauts murs n'avaient rien, et la grande porte avait un trou, qui fut vite réparé.
La guerre dura 2 mois, pendant lesquels nous n'eûmes aucun mal à repousser les vagues ennemies. Mais nos provisions s'épuisaient bien trop vite. Nous n'avions plus aucun navire marchant venant s'arrêter à notre port. Le peuple mourrait chaque jour un peu plus. Nos ennemis le comprirent enfin. Ils attendirent qu'on meurent à cause de notre faim en faisant le siège.
Au bout de quelques semaines, des milliers de personnes mourraient chaque jour, et nous fûmes obligés de céder la ville, qu'ils prirent avec joie avant de nous chasser. Nous évoluâmes en nomades, recrutant mercenaires, soldats, paysans, et les entrâinants à notre manière. Nous sommes revenus 2 ans plus tard, plus puissants et déterminés que jamais, avec toute une armée, au moins quatre fois plus grande que celle de l'adversaire...