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 La Bataille des Terres Noires

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Darak le Redarktor

Darak le Redarktor


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Date d'inscription : 16/04/2007

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MessageSujet: La Bataille des Terres Noires   La Bataille des Terres Noires EmptyVen 20 Avr - 12:46

[ c'est mon premier post ici, et j'espère qu'un jour la forme évoluée de ce texte sera dans mon (putain de merde de pas écrit de) bouquin
PS : je vous fais un résumé ]

La Bataille des Terres Noires ou Comment qu'on s'amusait à l'époque...

Souvent évoquée, jamais décrite,
Cette ancienne bataille, sombre et épique,
N'a jamais été narrée, car ses auteurs,
Maintenant désséchés, reposent sous les fleurs.
Mais voici venir là, un elfe aguérri,
Qui de sa très longue histoire, vous fait le récit.
Il s'était levé, une nuit sans Lune,
Pour voir marcher une armée dans la brume...



Il ne s'était endormi que depuis quelques heures qu'un cor sonnant et mélodieux vint le réveiller en pleine forme comme s'il n'avait jamais connu le sens du mot fatigue. Comme en écho à cette puissante symphonie, un son presque palpable de cliquetis, de chocs et de voix s'élevèrent soudainement en une immense cacophonie dont même l'orage ne pouvait prétendre à un tel éclat.

Nilandue s'assit sur sa couchette qui n'était autre que sa cape verte et argentée puis, après avoir lacé ses bottes de cuir beige par-dessus ses chaussettes de laine grise, se leva pour enfiler en hâte sa cotte de mailles en mithril, son armure, faite d'un métal léger et résistant, argentée et vert bouteille qui lui couvrait le buste et les avant-bras et enfin il enfila sa tunique du bas qui se résumait à une jupe de mithril renforcé par du cuir teinté en argent. Il accrocha sa cape à son cou grâce à une épingle dorée, attacha l'épée des Rois de Barnôp à sa ceinture Amante ( on la nommait ainsi en raison des deux cordes qui la composaient, rappelant deux amants enlacés ), et prit son bouclier rond en fer d'une main et son casque oblong de l'autre.

Après avoir mit son casque allongé de fer sur sa tête blonde, il sauta à califourchon sur le cheval qui lui avait été donné, tout aussi paré que lui d'une armure argentée et vert bouteille, et regarda alors autour de lui l'immensité nocturne mouvementée par une mer houleuse faite de métal et de chair. Dominant de peu du haut d'une petite colline, il pouvait voir alors dans le crépuscule se mouvoir une immense armée d'argent qui se mettait en marche, réveillée par un même but, une même envie qui transformait tout ses soldats en un flot unique et dévastateur. Etant un des maillons de cette formidable chaîne, Nilandue se laissa glisser dans cette armée comme s'il n'y avait jamais rien eu d'aussi entraînant sur terre.

Il ne sait combien d'heures, ni combien de jours, la masse rassemblé d'une même voix avaient avancé, ni même depuis combien de temps il avait quitté la forêt du royaume de Barnôp avec la partie de l'armée dont il faisait partie au départ, ce dont il se souvint, c'est pourquoi il faisait cela et quel était son unique but.
Ayant fuit le royaume ancien de ses ancêtres pour découvrir le monde, il avait combattu alors un démon puissant enfoui dans le plus profond gouffre des plus hautes montagnes cyclopéennes. Cependant, durant son combat infernal, il avait perdu dans ce carnage son amour et son ami, perdus à jamais dans les profondeurs de la montagne.
Suite à cette profonde blessure et à la haine que lui inspirait le Mal, il avait traqué, tel un chasseur, la noirceur de ce monde durant 500 printemps et, quittant ses amis immortels, était enfin revenu dans l'endroit qui l'avait vu naître : Theôrnisliran.
Apprenant que pendant sa longue absence un nouveau peuple sombre s'était développé très loin à l'Ouest et que ces êtres nommés "Orcs" menaçaient la pérennité et la paix parmi les Grands Royaumes, il décida de prendre les armes contre ce nouveau mal naissant, et jura aussi de ne plus jamais être prince ni même roi de Barnôp, bien que la plupart le considèrent comme tel.
Les Elfes et les Nains ayant signé le pacte du Chêne Bleu, ils marchèrent alors sous les mêmes étendards, vêtus d'argent et de vert, marchant d'un même pas. A cette union s'ajouta le peuple des Humains, moins développé et plus primitif, mais qui reçut des Elfes et des Nains une aide suffisamment grande pour pouvoir dresser à leur tour une immense armée qui ne fit plus qu'une avec la première.

Ainsi marchant vers l'Ouest, pour la première fois depuis le fondement des Ages, une armée unique composée de trois races distinctes donnait l'assaut d'un même ordre : détruire les Ténèbres. Bien entendu, la masse s'étendant sur tout l'horizon alentour, fou aurait été celui qui aurait voulu dénombrer cette mer argentée hérissée de piques et de drapeaux.

Le matin vint, et on put voir, à perte de vue, ce métal étincelant refléter la pâle lueur du soleil. C'était leur dernier jour de marche, et ce qu'il pouvait voir du sol n'était qu'entre les flancs de son cheval et les flancs des chevaux à sa gauche et à sa droite. La terre foulée n'était qu'herbes jaunies le sol devenait nu à certains endroits. Quand il n'y eut presque plus de végétation, remplacée par un sol sec et poussièreux, le cor qu'il avait entendu quelques temps plus tôt retentit une dernière fois dans l'étendue blanche. Ce son enivrant et revigorant provenait de plusieurs cors mais c'était la même musique jouée par des clairons Elfes éparpillés dans la foule d'elfes, d'humains, de nains et de chevaux.

Un cavalier humain vint alors du devant ( il jugea que c'était du devant car il venait face à lui ) et il le manda de le suivre en première ligne. Protestant d'abord qu'il n'était que Capitaine, il fut contraint par l'assistance proche qui vibrait d'impatience de guerroyer de le suivre à contre-coeur. Ils mirent un bon quart d'heure pour arriver en première ligne et quand il y arriva sa surprise fut grande quand il apprit que l'on ne l'avait pas amené pour son rang mais pour sa connaissance en démonologie.

Quand il put enfin sortir de l'armée gigantesque et qu'il ne fut plus dans aucunes lignes, on le conduit à un groupement d'une dixaine de cavaliers des trois races vêtus de riches armures. Parmi eux, un des cavaliers s'approcha de lui et il reconnut aussitôt Flindörl, l'Intendant de Barnôp qui le remplaçait depuis que la Reine, mère de Nilandue, était morte suite à une maladie inconnue. Il ne lui laissa pas le temps de poser ses questions et l'injectiva à voix haute.


- Bonjour, Capitaine Nilandue. Nous vous avons fait venir car nous pensons que votre aide nous sera utile. Tout d'abord, sachez que vous quittez immédiatement votre bataillon pour entrer dans l'élite de la première ligne au rang de Commandant. Deuxièmement, nos éclaireurs nous ont prévenu que les Orcs étaient tout aussi nombreux que nous, mais qu'ils n'étaient pas venus seuls. Nos éclaireurs en dragons, paix à leurs âmes, ont découvert d'autres espèces...Mais celle-ci viennent d'ailleurs. Je veux dire par là, qu'elles ne viennent pas d'un autre pays par-delà les flots, ni même d'une terre qu'aucun être de chair ne peut fouler.

Un lourd silence empli d'une certaine angoisse pesait sur les 10 cavaliers, tandis que le onzième réfléchissait. Il n'avait pas peur, juste une envie sourde de détruire ces créatures dont il voulait voir la carcasse à portée d'épée. Il demanda à ceux qui maîtrisaient la magie de se ramener en une même ligne d'assaut qui n'était qu'à 300 mètres de la première et il voulut qu'on lui en dise plus sur les entités découvertes que, lui, avait jadis combattu.

Suite à de grossières descriptions, il comprit qu'ils avaient bien à faire à des démons. Certains étaient décrits comme de grands squelettes aux traits fins et à la peau grise, d'autres étaient des ombres ou des sortes de nuages noirs se déplaçant au sol.
Les premiers étaient des Gelés d'Rhôkmurg, ou démons sifflants. Ils étaient hauts de deux mètres vingt, pour la plupart, et étaient tellement minces qu'on pourrait penser à des squelettes ambulants. Leur peau était grise comme la roche anhydre, leur tête était celle qu'on peut s'imaginer d'un démon aux yeux noirs sauf que celle-ci avait une forme allongée, comme si le corps avait une allure très aérodynamique. Leurs pattes antérieures et postérieures étaient à partir de l'avant-bras et du tibia celle d'un chien avec des griffes d'argent très longues et rétractables.

Ces êtres gris et fins étaient très rapides dans leurs mouvements et pouvaient, à l'aide de leurs longues griffes d'argent, percés n'importe quelle matière connue. Cependant leur corps, pour gagner de la rapidité, possédait des os de verre. Ainsi, un choc pouvait les disloquer mais encore fallait-il avoir le temps de frapper.

Les seconds se nommaient les Dévoreurs d'Emortram, Ceux-qui-sont-la-Peur. Ils étaient la plupart du temps des Ombres, volantes à ras-du-sol ; mais, lorsqu'ils s'attaquaient à une proie, ils devenaient alors des corps sous formes presque humaines. Lisant aisément la peur de sa proie dans son âme, la chose prenait alors les traits de quelqu'un qui, aux yeux de tous, paraissait alors horrible et monstrueux. Ce corps, toujours silencieux, qui n'était qu'une abomination humaine, se nourrissait alors de la peur que la proie émettait jusqu'à ce que celle-ci, n'ayant plus de ressources, devienne immobile, sous le contrôle du monstre. La créature humanoïde en profitait alors pour dévorer sa victime en toute tranquilité.

Inoffensifs et invincibles en forme d'Ombres, ces êtres-là pouvaient mourir comme un humain mais c'est sous cette forme étrange qu'ils dégageaient leur aura maléfique et fantasmagorique. Leur protection à eux étaient par la pensée.

C'est ainsi, ayant prit connaissance de leurs nouveaux ennemis, que les 11 se rangèrent dans la première ligne des Elites. Ils faisaient face à une région désertique, sombre et poussièreuse où tout était plat hormis quelques collines aux pentes escarpées qui semblaient les narguer dans ce monde sordide.
Après un long silence, un lourd tambour résonna de derrière la colline allongée qui leur bouchait la vue et qui se trouvait à quelques centaines de mètres d'eux. Le terrain était alors préparé : une ligne de départ sur chaque colline se faisant face et, par la suite, une ligne de front entre les deux, dans la longueur du vallon. Cependant, bien que la zone de combat soit choisi, les deux masses immenses qui allaient être confronter ne pourraient tenir sur une si petite largeur.

Enfin, au son du puissant tambour, se mélèrent des cris aigus et des grognements putrides signalant que l'ennemi avançait. Bientôt, le sol trembla assez pour constater qu'ils montaient l'autre versant de la colline. Quelques temps plus tard, une ligne noir apparut sur le sommet de la colline, face aux autres. Ce flot boueux et rugissant avait stoppé sa route, face à un écume blanc et argenté. Ces "Orcs" n'avaient à première vue aucune stratégie : ces êtres horribles de plusieurs postures n'étaient qu'une vague noire et rien d'autre, ce qu'en aperçevait les soldats en étaient la preuve vivante.

Des deux camps, la vue de l'armée adverse était impressionnante et certains purent distinguer, parmi les putrides ennemis, certains qui étaient plus grands et plus fins tandis que les Orcs hurlaient face à cette immensité rangée et organisée. Un général humain à la barbe blanchie qui se tenait près de Nilandue glissa à ce dernier que ce genre d'alliance devrait être perpétuer dans tout les royaumes, que cela serait bénéfique pour tous et qu'une fois cette première et dernière bataille gagné, il rassemblerait de nouveau les 10 pour installer un Ordre nouveau, un Empire qui unirait tout les peuples.

L'Elfe ne croyait pas vraiment en la création d'une telle chose, surtout que cette bataille était loin d'être gagné et que peut-être personne ne pourrait plus promulguer cette idée si personne ne revenait vivant.


[ je finirais une autre fois ^^ ]
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