L'histoire d'Esylia, Dame de Parll est bien atypique. Tout commença à l'aube de l'ère précédente. A cette époque, une dame, alors inconnue, avait pris possession de quelques terres sur l'île d'Ancalimez. Une parcelle modeste, de quelques hectares, mais qui, à force de travail et d'acharnement, était devenue une terre prospère. Assez prospère pour acquérir les terres qui l'entourait. Petit à petit, la gestion irréprochable de ce lopin de terre le transforma en bourgade, de cette bourgade se dessina les contours d'une cité, et cette cité accoucha d'un royaume. Cette évolution spectaculaire ne fut cependant que le juste retour d'un travail harassant. Cependant Dame Esylia ne semblait guère intéressée par la diplomatie, seul lui importait le bonheur de ses gens.
C'est alors que débarqua dans la vie paisible de Parll un homme pour le moins étrange.
Cet homme fut le premier mage à s'installer à Parll. Damotar, ainsi se faisait-il appelé, énoncé à qui voulait entendre son histoire. Celle-ci était loin d'être glorieuse, mais la honte ayant déjà détruit le peu d'honneur résidant en son for intérieur, il n'éprouvait aucune gène à conter ses échecs. Ceux-ci n'étaient guère nombreux, mais leur ampleur ne craignaient aucune comparaisons. A lui seul, il avait mené à la faillite le royaume prospère que son père lui avait légué à sa mort. bien sur cette faillite n'était pas uniquement de sa faute, mais sa condition de seigneur du royaume l'obligea à en endosser la plupart des responsabilité. Ce fut la première fois de sa vie qu'il endossa une quelconque responsabilité d'ailleurs. Destitué, il dut évidement partir en exile, et c'est à Parll qu'il décida de s'arrêter. Habitué au faste d'une cour et aux réceptions grandioses, il fut pour le moins étonné de s'apercevoir que ce royaume, pour le moins prospère, vivait dans un dénuement certain.
A cette époque, Esylia fut victime d'une tentative d'assassinat. Un fermier mécontent du sort qui lui avait été réservé suite au non paiement d'un impôt. C'est à compté de cette date que Dame Esylia, gravement choquée, s'enferma dans son château, laissant son royaume dans un abandon des plus totale. La situation ce dégrada rapidement, et, en toute logique, les habitants de Parll se tournèrent vers le seul homme qui avait une quelconque s expérience de gestion d'un royaume. C'est ainsi que Damotar, malgré son échec précédant, fut amené à prendre en charge le royaume de Parll. Il eu à coeur de bien faire les choses, ne serait-ce que par respect envers les villageois qui lui avaient fait confiance. De plus, sa destitution lui avait appris l'humilité dont devait faire preuve un souverain afin de gérer un territoire. Après une année d'intérim, le royaume avait réussis à ce stabiliser et si Damotar n'avait pas les talents d'Esylia, il avait tout de même évité de réitérer son échec.
C'est alors qu'une inconnue ce présenta à celui-ci. Elle se présenta comme étant la seule et unique prétendante au trône de Parll, et qu'en tant qu'usurpateur, Damotar devait lui implorer son pardon. Ne comprenant pas ce qu'il ce passait, il fut désarçonné par le cran de cette inconnue qui venait réclamer les fruit de son labeur. C'est alors qu'il comprit qu'il avait en face de lui la "Dame Invisible de Parll", Esylia. Il s'empressa de jurer allégeance à celle-ci, puis entreprit d'annoncer à la foule le retour de leur souveraine. Alors il se produisit un fait étrange. Esylia arrêta Damotar et lui ordonna de ne rien dire à personne quant à sa réapparition, tout du moins tant qu'elle était en dehors de son donjon. Une fois la forteresse regagné elle permis à Damotar de rependre la nouvelle, et d'annoncer qu'Esylia ne sortirait plus de sa tour. Si étrange qu'elles pouvaient paraître, les paroles de la régente furent tout de même bien accuellis par le peuple de Parll.
C'est alors qu'un gigantesque RaZ de marée dévasta l'île d'Ancalimez. L'ère s'achevait sur alors cette note de joie au seins du royaume de Parll.
La nouvelle commencerait donc ainsi, Parll était dirigé par Esylia, laquelle ne se montrerait jamais, et laisserait Damotar appliquer les indications qu'elle lui laisse.
